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Thèse Karine Bonnal
Vendredi 4 novembre 2016
ESPE de Saint Agne à Toulouse, salle 6.
"L’orthographe telle qu’elle s’enseigne : pratiques d’enseignement de l’accord sujet-verbe observées à la fin de l’école primaire"
Résumé :
Pour l’apprentissage de l’accord sujet-verbe, l’élève doit faire face à des difficultés tant linguistiques que psycholinguistiques. Pour pallier ces difficultés, des recherches en didactique font des propositions qui s’appuient sur les modalités explicites d’acquisition, les verbalisations métagraphiques et les manipulations syntaxiques lors d’interactions entre pairs, comme la phrase dictée du jour de Cogis (2005) ou la phrase donnée du jour de Brissaud et Cogis (2011). Cependant, enseigner l’orthographe selon des démarches actives et faire procéder aux verbalisations par les élèves s’avèrent des tâches difficiles et peu mises en œuvre. Etudier les pratiques d’enseignement est par ailleurs une orientation de recherche récente avec un manque de données empiriques sur l’enseignement en classe, notamment pour l’orthographe.
L’objectif de cette thèse est alors de documenter les pratiques d’enseignement sur l’orthographe « telle qu’elle s’enseigne », du point de vue des pratiques d’enseignement observées in situ.
Nous décrivons et analysons les pratiques de quatre enseignants de fin d’école primaire en situation de classe ordinaire, grâce au recueil d’une séance initiale d’enseignement de l’accord sujet-verbe, et les pratiques de six enseignants de fin d’école primaire, grâce au recueil de plusieurs séances filmées et retranscrites, pendant lesquelles ils mettent en œuvre une ingénierie proposée. A partir du triplet mésogénèse, chronogénèse et topogénèse, nous procédons à une analyse des choix effectués et des interactions en classe sur les tâches, la planification et les supports, le temps de travail disponible, le mode de regroupement, la place laissée à l’engagement des élèves.
Nous souhaitons alors croiser ces pratiques d’enseignement avec les tests orthographiques des élèves de ces classes pour dégager quelques caractéristiques saillantes de l’enseignement de l’accord sujet-verbe et tenter de relever des invariants de ces pratiques d’enseignement qui favoriseraient les apprentissages.
Membres du jury :
Mme Catherine BRISSAUD, Professeure des universités en Sciences du Langage,
Université Grenoble Alpes, rapporteur
Mr Marc BRU, Professeur émérite en Sciences de l'Education,
Université Toulouse Jean Jaurès
Mr Joaquim DOLZ, Professeur des universités en Sciences de l'Education,
Université de Genève
Mme Marie-Laure ELALOUF, Professeure des universités en Sciences du Langage,
Université de Cergy-Pontoise, ESPE Académie de Versailles, rapporteur
Mme Claudine GARCIA-DEBANC, Professeure des universités en Sciences du Langage,
Université Toulouse Jean Jaurès, ESPE Midi-Pyrénées Toulouse, Directrice
ESPE de Saint Agne à Toulouse, salle 6.
"L’orthographe telle qu’elle s’enseigne : pratiques d’enseignement de l’accord sujet-verbe observées à la fin de l’école primaire"
Résumé :
Pour l’apprentissage de l’accord sujet-verbe, l’élève doit faire face à des difficultés tant linguistiques que psycholinguistiques. Pour pallier ces difficultés, des recherches en didactique font des propositions qui s’appuient sur les modalités explicites d’acquisition, les verbalisations métagraphiques et les manipulations syntaxiques lors d’interactions entre pairs, comme la phrase dictée du jour de Cogis (2005) ou la phrase donnée du jour de Brissaud et Cogis (2011). Cependant, enseigner l’orthographe selon des démarches actives et faire procéder aux verbalisations par les élèves s’avèrent des tâches difficiles et peu mises en œuvre. Etudier les pratiques d’enseignement est par ailleurs une orientation de recherche récente avec un manque de données empiriques sur l’enseignement en classe, notamment pour l’orthographe.
L’objectif de cette thèse est alors de documenter les pratiques d’enseignement sur l’orthographe « telle qu’elle s’enseigne », du point de vue des pratiques d’enseignement observées in situ.
Nous décrivons et analysons les pratiques de quatre enseignants de fin d’école primaire en situation de classe ordinaire, grâce au recueil d’une séance initiale d’enseignement de l’accord sujet-verbe, et les pratiques de six enseignants de fin d’école primaire, grâce au recueil de plusieurs séances filmées et retranscrites, pendant lesquelles ils mettent en œuvre une ingénierie proposée. A partir du triplet mésogénèse, chronogénèse et topogénèse, nous procédons à une analyse des choix effectués et des interactions en classe sur les tâches, la planification et les supports, le temps de travail disponible, le mode de regroupement, la place laissée à l’engagement des élèves.
Nous souhaitons alors croiser ces pratiques d’enseignement avec les tests orthographiques des élèves de ces classes pour dégager quelques caractéristiques saillantes de l’enseignement de l’accord sujet-verbe et tenter de relever des invariants de ces pratiques d’enseignement qui favoriseraient les apprentissages.
Membres du jury :
Mme Catherine BRISSAUD, Professeure des universités en Sciences du Langage,
Université Grenoble Alpes, rapporteur
Mr Marc BRU, Professeur émérite en Sciences de l'Education,
Université Toulouse Jean Jaurès
Mr Joaquim DOLZ, Professeur des universités en Sciences de l'Education,
Université de Genève
Mme Marie-Laure ELALOUF, Professeure des universités en Sciences du Langage,
Université de Cergy-Pontoise, ESPE Académie de Versailles, rapporteur
Mme Claudine GARCIA-DEBANC, Professeure des universités en Sciences du Langage,
Université Toulouse Jean Jaurès, ESPE Midi-Pyrénées Toulouse, Directrice