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Thèse Camilla Talfani
Vendredi 29 janvier à 13h15, en visioconférence
Titre : Etude linguistique du Chansonnier d'Urfé (Paris, BnF, fr. 22543): stratigraphie de la scripta
Jury :
Miriam CABRE, Universitat de Girona (Rapporteure)
Stefano ASPERTI, Università di Roma La Sapienza (Rapporteur)
Fabio ZINELLI, École Pratique des Hautes Études - Paris (Examinateur)
Patrick SAUZET, Université Toulouse - Jean Jaurès (Examinateur)
Jean Sibille, Université Toulouse - Jean Jaurès (Directeur de thèse )
Titre : Etude linguistique du Chansonnier d'Urfé (Paris, BnF, fr. 22543): stratigraphie de la scripta
Jury :
Stefano ASPERTI, Università di Roma La Sapienza (Rapporteur)
Fabio ZINELLI, École Pratique des Hautes Études - Paris (Examinateur)
Patrick SAUZET, Université Toulouse - Jean Jaurès (Examinateur)
Jean Sibille, Université Toulouse - Jean Jaurès (Directeur de thèse )
Gilda Caiti-Russo, Université Paul-Valéry-Montpellier (co Directrice de thèse)
Résumé :
La thèse porte sur le Chansonnier R (Paris, BnF, fr. 22543). Ce manuscrit a été vraisemblablement compilé dans la région de Toulouse entre la fin du XIIIe et le tout début du XIVe siècle. Il représente l’un des recueils les plus précieux de la littérature des troubadours, car il conserve : 1100 pièces lyriques, 27 vidas, une vingtaine de razos, 70 textes narratifs et 170 mélodies. La recherche réalisée se fonde sur l’étude géolinguistique, dans un double objectif : la détection d’une localisation et d’une datation plus précises quant au codex et l’évaluation de l’évolution de la langue des textes. Celle-ci se présente de façon stratifiée, c’est-à-dire composée par différentes couches linguistiques, qui se sont sédimentées au cours de la tradition manuscrite des pièces. Ces irrégularités nous ont permis d’attribuer les traits linguistiques les plus fréquents aux habitudes du copiste et, inversement, les formes les plus marginales aux traces laissées par que les sources utilisées.
Résumé :
La thèse porte sur le Chansonnier R (Paris, BnF, fr. 22543). Ce manuscrit a été vraisemblablement compilé dans la région de Toulouse entre la fin du XIIIe et le tout début du XIVe siècle. Il représente l’un des recueils les plus précieux de la littérature des troubadours, car il conserve : 1100 pièces lyriques, 27 vidas, une vingtaine de razos, 70 textes narratifs et 170 mélodies. La recherche réalisée se fonde sur l’étude géolinguistique, dans un double objectif : la détection d’une localisation et d’une datation plus précises quant au codex et l’évaluation de l’évolution de la langue des textes. Celle-ci se présente de façon stratifiée, c’est-à-dire composée par différentes couches linguistiques, qui se sont sédimentées au cours de la tradition manuscrite des pièces. Ces irrégularités nous ont permis d’attribuer les traits linguistiques les plus fréquents aux habitudes du copiste et, inversement, les formes les plus marginales aux traces laissées par que les sources utilisées.