-
Partager cette page
Thèse DELMAS Maxime
20/06 - 9h30 (Salle D29 - MDR)
Titre
Ma voiture automatisée devrait-elle conduire comme moi ? Étude des effets de la personnalisation du style de conduite automatisé, en considération des niveaux intermédiaires d’automatisation de la conduite et des variables contextuelles de cette activité
Jury
Émilie Loup-Escande, Professeur des universités, Université de Picardie Jules Verne (rapporteur)
Jordan Navarro, Professeur des universités, Université Lumière Lyon 2 (rapporteur)
Edith Galy-Marié, Professeur des universités, Université Côte d'Azur (Examinateur)
Loïc Caroux, Maître de conférences, Laboratoire Cognition, Langues, Langage et Ergonomie , Université Toulouse - Jean Jaurès (Examinateur)
Céline Lemercier, Professeur des universités, Laboratoire Cognition, Langues, Langage et Ergonomie, Université Toulouse - Jean Jaurès (Directrice de thèse)
Valérie Camps, Maître de conférences, Université Toulouse III - Paul Sabatier (co Directrice de thèse)
Résumé
Une voiture automatisée est capable d’adopter différents styles de conduite pendant qu’elle en assure l’activité. Elle peut, par exemple, adopter un Style de Conduite Automatisé [SCA] « dynamique », paramétré avec des accélérations importantes et de faibles distances de sécurité. À l’inverse, elle est capable d’adopter un SCA « défensif », paramétré avec des accélérations douces et des distances de sécurité importantes. En plus de ce type de paramétrage prédéfini, le SCA peut imiter le style de conduite de l’humain derrière le volant. Plusieurs études ont déjà montré que cette personnalisation du paramétrage du SCA peut être bénéfique pour l’expérience de l’humain, en améliorant par exemple son confort. Cette thèse s’inscrit dans la lignée de ces travaux, et trois études expérimentales ont été menées pour en aborder les limites. La première étude a permis de mieux comprendre les effets des variables contextuelles de l’activité de conduite, telles que les conditions météorologiques, sur l’expérience de l’humain pendant la conduite automatisée. La deuxième étude a permis d’observer dans quelle mesure ces variables contextuelles peuvent modérer les bénéfices de la personnalisation du paramétrage du SCA. Enfin, la troisième étude a permis de tester les potentiels effets bénéfiques de la personnalisation du paramétrage du SCA dans le contexte des niveaux intermédiaires d’automatisation de la conduite (niveaux 2-3 SAE). Les résultats obtenus mettent en évidence trois points majeurs : (1) pendant la conduite automatisée, et lors de la reprise du contrôle du véhicule, la personnalisation du paramétrage du SCA peut permettre d’améliorer l’expérience et la performance de l’humain ; (2) la pertinence de cette personnalisation dépend en partie du niveau de confiance à l’égard des voitures automatisées ; (3) afin de mieux comprendre l’impact des différents SCA sur l’humain, il est recommandé de prendre en considération les effets modérateurs que peuvent avoir les variables contextuelles de l’activité de conduite. De manière générale, les résultats mis en évidence au travers de cette thèse soulignent l’intérêt d’une approche ethnocentrée pour la conception des véhicules automatisés.
Titre
Ma voiture automatisée devrait-elle conduire comme moi ? Étude des effets de la personnalisation du style de conduite automatisé, en considération des niveaux intermédiaires d’automatisation de la conduite et des variables contextuelles de cette activité
Jury
Émilie Loup-Escande, Professeur des universités, Université de Picardie Jules Verne (rapporteur)
Jordan Navarro, Professeur des universités, Université Lumière Lyon 2 (rapporteur)
Edith Galy-Marié, Professeur des universités, Université Côte d'Azur (Examinateur)
Loïc Caroux, Maître de conférences, Laboratoire Cognition, Langues, Langage et Ergonomie , Université Toulouse - Jean Jaurès (Examinateur)
Céline Lemercier, Professeur des universités, Laboratoire Cognition, Langues, Langage et Ergonomie, Université Toulouse - Jean Jaurès (Directrice de thèse)
Valérie Camps, Maître de conférences, Université Toulouse III - Paul Sabatier (co Directrice de thèse)
Résumé
Une voiture automatisée est capable d’adopter différents styles de conduite pendant qu’elle en assure l’activité. Elle peut, par exemple, adopter un Style de Conduite Automatisé [SCA] « dynamique », paramétré avec des accélérations importantes et de faibles distances de sécurité. À l’inverse, elle est capable d’adopter un SCA « défensif », paramétré avec des accélérations douces et des distances de sécurité importantes. En plus de ce type de paramétrage prédéfini, le SCA peut imiter le style de conduite de l’humain derrière le volant. Plusieurs études ont déjà montré que cette personnalisation du paramétrage du SCA peut être bénéfique pour l’expérience de l’humain, en améliorant par exemple son confort. Cette thèse s’inscrit dans la lignée de ces travaux, et trois études expérimentales ont été menées pour en aborder les limites. La première étude a permis de mieux comprendre les effets des variables contextuelles de l’activité de conduite, telles que les conditions météorologiques, sur l’expérience de l’humain pendant la conduite automatisée. La deuxième étude a permis d’observer dans quelle mesure ces variables contextuelles peuvent modérer les bénéfices de la personnalisation du paramétrage du SCA. Enfin, la troisième étude a permis de tester les potentiels effets bénéfiques de la personnalisation du paramétrage du SCA dans le contexte des niveaux intermédiaires d’automatisation de la conduite (niveaux 2-3 SAE). Les résultats obtenus mettent en évidence trois points majeurs : (1) pendant la conduite automatisée, et lors de la reprise du contrôle du véhicule, la personnalisation du paramétrage du SCA peut permettre d’améliorer l’expérience et la performance de l’humain ; (2) la pertinence de cette personnalisation dépend en partie du niveau de confiance à l’égard des voitures automatisées ; (3) afin de mieux comprendre l’impact des différents SCA sur l’humain, il est recommandé de prendre en considération les effets modérateurs que peuvent avoir les variables contextuelles de l’activité de conduite. De manière générale, les résultats mis en évidence au travers de cette thèse soulignent l’intérêt d’une approche ethnocentrée pour la conception des véhicules automatisés.